Au cœur de cette réflexion, un matériau se démarque depuis une décennie pour son adaptabilité et sa résilience : le polyéthylène haute densité, ou PEHD. De plus en plus plébiscité dans les grands projets hydrauliques, il reste pourtant mal compris ou sous-utilisé dans de nombreux contextes africains. Pourquoi ? Et surtout, à quelles conditions peut-il réellement devenir un levier d’efficacité et de durabilité dans les grandes villes ?
Une alternative moderne face aux contraintes urbaines classiques
Les agglomérations africaines, souvent marquées par des extensions désordonnées, des sols instables ou des zones difficilement accessibles, posent un défi de taille aux matériaux classiques comme la fonte ductile, le béton ou le PVC rigide.
Le PEHD se distingue par sa flexibilité exceptionnelle, sa résistance chimique, et sa durée de vie dépassant souvent les 50 ans. Ces caractéristiques permettent une pose facilitée, notamment en tranchée étroite, en forage dirigé, ou sur terrains accidentés. Il est également moins sensible à la corrosion, aux attaques chimiques et aux pressions internes fluctuantes.
Dans les métropoles d’Afrique, cela représente une alternative fiable et durable pour minimiser les pertes d’eau – parfois supérieures à 40 % dans les réseaux vétustes – tout en accélérant les chantiers d’extension ou de rénovation.
Une rentabilité globale sous condition d’expertise
Si le coût initial des tubes PEHD peut paraître plus élevé que certains matériaux concurrents, l’analyse du coût global sur le cycle de vie est nettement en faveur du PEHD : moins d'entretien, moins de réparations, et moins de renouvellement.
Cependant, cette rentabilité n’est atteinte que si le chantier est bien maîtrisé. Car si les soudures (bout à bout ou électrofusion) sont mal exécutées, ou si les contraintes de dilatation ne sont pas anticipées, le système peut rapidement devenir vulnérable. De plus, la gestion logistique (livraison, stockage, préparation des raccords) nécessite des compétences précises et une coordination rigoureuse.
Un enjeu de souveraineté hydraulique pour les pays africains
Dans un contexte de pression climatique, d’urbanisation galopante et de dépendance croissante aux bailleurs internationaux, maîtriser les technologies d’infrastructures hydrauliques devient un véritable enjeu de souveraineté.
Les pays qui parviennent à industrialiser ou à mieux structurer leur filière d’adduction en eau, en intégrant des matériaux modernes comme le PEHD, disposent d’un avantage stratégique à long terme. Ils peuvent déployer plus rapidement des réseaux fiables, réduire leur dépendance aux importations coûteuses et générer de l’emploi local qualifié.
Mais encore faut-il des partenaires techniques capables de traduire cette ambition en réalité opérationnelle.
AMS – Abidjan Métallurgie & Services : une expertise locale dans les projets d’adduction en PEHD
Sur le terrain, peu d’acteurs combinent réellement une connaissance approfondie du matériau PEHD, une capacité d’ingénierie locale et des équipes capables d’exécuter dans les délais. C’est ce que propose AMS – Abidjan Métallurgie & Services à travers son approche intégrée : étude des besoins hydrauliques, sélection des types de PEHD adaptés aux pressions et conditions locales, réalisation des soudures normées, et suivi qualité des installations.
Forte de plusieurs réalisations dans le domaine de l’eau et de la tuyauterie industrielle, AMS agit aujourd’hui comme un maillon fiable entre les maîtres d’ouvrage publics, les entreprises de BTP et les collectivités locales, assurant ainsi une mise en œuvre rigoureuse des solutions PEHD dans les projets d’envergure.
Conclusion : un matériau au croisement de l’efficacité, de la durabilité et de la souveraineté
Le PEHD n’est pas simplement un tuyau plus léger et flexible: c’est un levier d’innovation pour l’aménagement urbain, un outil de résilience face aux pénuries d’eau, et un choix stratégique pour les décennies à venir.
Pour les grandes agglomérations africaines, l’intégration intelligente de ce matériau – alliée à une expertise locale maîtrisée – représente une réelle opportunité de transformer les infrastructures hydrauliques en actifs durables et performants.
L’eau est un droit. Sa distribution doit devenir une certitude.